Actuellement, il ne suffit plus de maîtriser son domaine pour pouvoir jouir d’une bonne réputation. Il est désormais primordial de s’adapter aux exigences extraprofessionnelles, et notamment à l’écologie et la durabilité. Cette thématique est devenue une préoccupation majeure de notre époque, ou du moins nous l’espérons.
Alors que les défis environnementaux et sociaux se multiplient à l'échelle mondiale, de plus en plus d'acteurs prennent conscience de l'importance de s'engager dans une démarche de développement durable et prennent cette préoccupation au sérieux, fort heureusement. D’ailleurs, l'industrie de la construction y joue un rôle clé. Elle a un impact tant sur la construction à proprement parler que sur le choix des matériaux.
En Suisse, notamment, la loi fédérale sur l'aménagement du territoire et les constructions (LAT) et la loi sur l'énergie (LEne) imposent des normes et des exigences en matière de durabilité. En parallèle, dans la construction et la planification, les normes SIA, soit les normes de la Société suisse des ingénieurs et des architectes (SIA), deviennent de plus en plus exigeantes sur la sécurité des bâtiments et des installations, à leur fonctionnalité et leur durabilité. Récemment, au sein de l’arrêt du TF 1C_37/2022 du 23.03.2023, le Tribunal fédéral e a conclu que la nouvelle loi cantonale zurichoise sur l’énergie (EnerG), ayant pour modification l’interdiction des chauffages et des chauffe-eau électrique dès 2030, comprenait un intérêt public considérable et proportionnel à une utilisation économe de l’énergie et respectueuse de l’environnement, et qu'elle devait par conséquent primer sur l'intérêt privé à la propriété.
Ainsi, force est de constater que la durabilité préoccupe également l’esprit de notre législateur et des magistrats, lesquels ne se bornent pas à simplement mettre en lumière cette problématique. En légiférant et/ou en rendant des décisions d’une telle envergure, ils tentent effectivement d’encrer la durabilité en tant que principe dans les mœurs et encadrer la liberté d’exécution des sociétés intervenantes.
En pratique, toutefois, la construction durable peut amener des défis juridiques, financiers, environnementaux, sociaux et de sécurité. Les entreprises de construction doivent prendre en compte les impacts environnementaux de chaque étape du processus de construction, depuis la sélection des matériaux jusqu'à la fin de vie du bâtiment. A titre illustratif, il sera cité l’utilisation de matériaux de construction durables et écologiques, tels que le bois certifié FSC, les matériaux recyclés, les briques en terre cuite, les toits verts ou la peinture écologique, les évolutions de construction, la favorisation des clients, employés, fournisseurs et des communautés locales en tant que partenaires commerciaux, ou encore, la gestion de déchets et des matériaux de construction.
Sur ce dernier point, nous mettons un point d’honneur et vous invitons vivement à consulter la page de BIG SACK, un de nos partenaire basé en Suisse, qui aspire à innover la gestion des déchets, en proposant un système de ramassage innovant et écologique. Leur solution visant à collecter les encombrants et déchets en tout genre au moyen de grands sacs très résistants et, du coup, éviter toutes les complications liées au benne de chantier et au transport de cette dernière.
En somme, aussi complexe qu’elle est, la construction durable est également un domaine en constante évolution, qui peut offrir des opportunités pour les entreprises de se démarquer sur le marché en offrant des bâtiments plus écologiques et durables. Les sociétés sont amené à prendre des décisions importantes sur la rentabilité de leurs services. Certaines d’entre elles privilégieront la vision à court terme, d’autres, plus impliquées, à long terme.
Avec des prix constamment à la baisse, la concurrence étant féroce, un réel problème schizophrénique, du moins un simulacre, s’en apparente. Le choix d’action est de plus en plus délimité par le cadre légal et les prix imposés par le marché. Les sociétés doivent donc faire face à la situation et prendre des mesures concrètes. D’une part, les exigences requièrent de ces dernières qu’elles soient plus qualitatives et qu’elles privilégient la durabilité, d’autre part, les prix ne permettent pas une productivité suffisante compte tenu du prix plus important de la construction verte. Dans une telle constellation de fait, sans surprise, les employés et les clients semblent en assumer les conséquences. En effet, la perte de rendement doit être rattrapée, la cadence accélérée. La sécurité de l’employé est mise en péril et le travail peut être bâclé ou dépourvu de certaines promesses de qualité.
Toutefois, la durabilité doit-elle réellement dépendre de choix de rentabilité? Ou encore, la sécurité du travail doit-elle passer au second plan sur la base de choix de rentabilité ?
Pour notre part, une réponse à petite échèle, la société 0 à 9 Sàrl prend à cœur de faire les efforts écologiques nécessaires pour chaque tâche confiée. Que ce soit dans l’établissement de projet ou dans leur concrétisation, tous les intervenants, y compris les partenaires commerciaux locaux, sont attentifs et sensibles à la problématique. Nous ne favoriserons jamais un gain à la durabilité, et gardons espoir que nos sociétés concurrentes, ainsi que d’aucuns, percevra à temps les enjeux climatiques et l’importances de ces derniers.
Gardez à l’esprit que le monde de demain découlera de nos décisions et de nos actes.
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